Exorcism in Japan : Oharai
Version française à la suite de l’anglaise
I was invited last week by friends to take part in an oharai ritual at a temple in Saitama. When I asked the meaning of this word, I was answered in English: Exorcism. Passionate and always ready to discover a new aspect of Japanese culture, I accepted without hesitation. After a 1h30 drive from Tokyo, we arrive in a small temple in the middle of nowhere, with nobody in sight. A violent wind shakes the few trees in the field when two priests, including one dressed in Tengu (called Yamabushi), welcomes us.
We are received in a room adjacent to the temple, where we fill a document with some personal information (address, full name …) then we choose 2 to 3 wishes that the priests will communicate to the gods (two for 3000yen and 3 for 5000yen ).Once all these formalities are completed, we are brought inside the small temple where we all sit facing the space provided for the ritual of purification (the priests of this temple are magnanimous in providing chairs, so we didn’t have to endure a long seiza).
The ritual begins
The Oharai is a Shinto ritual that will allow to be rid of the harmful shadow of accumulated sins (tsumi) or impurities (kegare). To do this, the priests recite a liturgy, wave around us a large paper called onusa, make jingle bells, and burn papers bearing our names. We finish by dusting one by one ashes in a receptacle and the ritual is completed.
I had chills during the whole thing.
We leave the small temple and then return to the common room where we are served tea again. The priest then gives us a wooden totem, お 札 (obuda – a large omamori (amulet of protection), advising us to expose it in height in our house, as well as a paper poster representing two dogs (because we are the year of the dog). The priest explains that we are now purified of all that weighed us down: sins, negative thoughts, accumulated impurities (luckily, we were not possessed).
The Oharai , however, is not enough to make a person good, it is necessary to work for it: to be attentive to others, benevolent and attentive. Taking care of people around you and keeping an open and positive state of mind, not worrying about trivialities is the key to a higher soul.
Version française
J’ai été invitée la semaine dernière par des amis à prendre part à un rituel de “oharai” dans un temple situé à Saitama. Alors que je demande la signification de ce mot, on me répondit en anglais : exorcisme.
Passionnée et toujours prête à découvrir un nouvel aspect de la culture japonaise, j’accepte sans hésiter.
Après 1h30 en voiture depuis Tokyo, nous arrivons dans un petit temple au milieu de nulle part, personne en vue.
Un vent violent secoue le peu d’arbres du champ d’à côté alors que deux prêtres, dont un en tenue de tengu (qu’on appelle apparemment Yamabushi) , nous accueille.
On nous reçoit dans une pièce adjacente au temple, où nous remplissons un document comprenant quelques informations personnelles (adresse, nom complet…) ensuite nous pouvoir choisir 2 à 3 souhait que les prêtres transmettrons aux dieux (deux pour 3000 yen et 3 pour 5000 yen).
Une fois l’ensemble de ces formalités accomplies, nous sommes menés à l’intérieur du petit temple où nous nous asseyons tous les quatre face à l’espace prévu au rituel de purification (les prêtres de ce temple sont magnanimes car ils avaient prévu des chaises, nous n’avons donc pas eu a endurer un long seiza).
Le rituel commence
le oharai est un rituel shinto qui va permettre d’être débarrassé de l’ombre néfaste des péchés (tsumi) ou impuretés (kegare) accumulées.
Concrètement, les prêtes récitent une liturgie, agitent autour de nous un grand papier appelé onusa, font tinter des grelots, et brûlent des papiers en nous nommant.
Nous finissons en saupoudrant un par un de la cendre dans un réceptacle et le rituel est achevé.
J’ai eu des frissons pendant l’ensemble de celui-ci.
Nous sortons du petit temple et retournons alors dans la salle commune ou l’on nous sert du thé à nouveau. Le prêtre nous remet alors un totem en bois, お札 (obuda – un omamori (amulette de protection) de grande taille) chacun, en nous conseillant de l’exposer en hauteur dans notre maison, ainsi qu’une affiche en papier représentant deux chiens (car nous sommes l’année du chien).
Le prêtre nous explique que le rituel nous a purifié de tous ce qui nous alourdissait : les péchés, pensées négatives, impuretés accumulées (par chance, nous n’étions pas possédés). Cependant, le oharai ne suffit pas à faire de soi une bonne personne, il faut travailler pour cela : être attentif aux autres, bienveillant et attentionné. Prendre soin des gens autour de soi et garder un état d’esprit ouvert et positif, ne pas se soucier de futilités est la clef d’une âme plus élevée.
Bon courage.
Coucou!
ça doit être une expérience vraiment intéressante et à la fois un peu inquiétante non? J’espère que les souhaits que tu as fait se réaliserons 🙂